Entre les bals parés-masqués du samedi soir, animés par les mystérieux Touloulous, et les grands défilés de rue des dimanches où chars colorés et groupes carnavalesques rivalisent de créativité, chaque semaine apporte son lot de surprises. On y croise aussi bien des groupes brésiliens que des formations traditionnelles créoles, des danseurs bushinengue que des musiciens métropolitains, dans un joyeux mélange des cultures.
Le carnaval guyanais est aussi un moment de satire sociale, de liberté d’expression et de rassemblement populaire. Dans les rues de Cayenne, Kourou ou Saint-Laurent, le public vient nombreux pour applaudir, rire, danser, et vivre cette fête où les identités se croisent et se célèbrent.